Actualités
Une peine dérisoire pour avoir massacré 2 phoques gris
Les faits remontent à février 2019, une tête de phoque est découverte accrochée à un cordage, sur la digue du port de plaisance de Concarneau (29). En mars, un second cadavre décapité est repéré sur une plage de Trégunc . Deux pécheurs ont été identifiés par la Gendarmerie et ont été jugés en octobre 2020 pour des faits de « capture non déclarée, transport et destruction non autorisée d’espèce animale non domestique protégée ».
Le délibéré a été rendu hier : chaque prévenu a été condamné à une amende de 1 500 €, soit moins de la moitié de ce qui avait été requis par le procureur de la République.
Pour Défense de l’Animal, partie civile au procès aux côtés de son association adhérente, la
SPA de Cornouaille Concarneau – Refuge indépendant et autonome
, la peine est dérisoire, une fois de plus . En octobre dernier, un autre pécheur était condamné pour des faits similaires à 105 h de travaux d’intérêt général. Alors que la destruction d’une espèce protégée est punissable de 2 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende, ces peines sont bien loin de prendre en compte les préjudices causés à une espèce pourtant protégée.
Face aux menaces qui pèsent sur la biodiversité, il est urgent que les animaux sauvages bénéficient d’un statut juridique permettant de les protéger des actes de barbarie dont ces phoques a été tristement victimes.
Dites #STOPMALTRAITANCE, mobilisez-vous à nos côtés sur www.defendonslesanimaux.fr pour demander des peines plus lourdes contre les tortionnaires d’animaux